Le bruit des vagues

Le Cap-Sizun est réputé pour la puissance de ses éléments naturels, le vent, le bruit des vagues, le relief magnifiquement sauvage de la côte.
Eh bien, n'ayons pas peur du bruit des vagues, il nous appartient, prenons donc la parole pour le porter haut et fort, les fiers capistes n'ont pas à courber l'échine sous les vents qui passent ... et qui fuient.

mercredi 17 septembre 2014

Cap-Sizun unifié, Bretagne réunifiée !

Les forums des associations dans le Cap ont eu un relatif succès, mais le Télégramme du 17 septembre fait état d'une demande de regroupement de la part des associations présentes à Audierne, vu "le public clairsemé" ayant fréquenté ce forum.
Eh oui ! Les municipalités ont changé, mais il y a toujours "l'autre côté du pont", il faut espérer que cela va évoluer, et qu'au-delà des intérêts particuliers, les organisateurs sauront trouver la formule qui satisfera l'ensemble des capistes.
Mais les murs de Berlin qui subsistent dans les têtes seront peut-être durs à abattre. Dans une discussion à bâtons rompus avec Bruno Le Port, nouveau maire de Plouhinec et Président de la Communauté de communes, celui-ci évoquait le manque de notoriété de Plouhinec à juste raison. Il est vrai que si vous faites une recherche internet sur Plouhinec, vous allez tomber 9 fois sur 10 sur Plouhinec dans le Morbihan. Et Bruno de proposer un changement de dénomination, par exemple Plouhinec-sur-Mer, pourquoi pas ? Notons au passage que Plouhinec du Morbihan est aussi une commune littorale.
Pourtant, la vrai bonne idée ne serait-elle pas de faire du Cap une seule commune, qu'on l'appelle Cap-Sizun Pointe du Raz, Goyen Penn ar Bed, ou autrement peu importe, gageons que les capistes ne manqueraient pas d'idée à ce sujet ... Mais ... aïe, aïe, aïe ... un seul maire pour le Cap ! Une économie considérable de conseillers municipaux ! Et mes indemnités, par Toutatis ! Imaginez les résistances ...
Et pourtant, la mutualisation des moyens permettrait de considérables "économies d'échelle", c'est comme ça qu'on dit aujourd'hui pour être gentil, avant on parlait de gabegie c'était moins soft ...
Le Télégramme publiait aussi le 15 la réponse du docteur Viala à Maurice Lemaître maire de Plogoff qui s'est permis de mettre en cause le départ de ce docteur pour la maison médicale en projet à Esquibien. Cette réponse mérite beaucoup qu'on s'y intéresse, n'est-ce pas en effet l'intérêt de tous les capistes d'avoir des structures médicales correctement réparties sur le territoire et de permettre un fonctionnement harmonieux ?
Notons au passage qu'il existe une maison médicale à Cleden, à un kilomètre de Plogoff ! ... Mais là encore il faut franchir un "mur de Berlin" !
On pourrait aussi penser qu'il existe beaucoup d'offices de tourisme dans le Cap, Plouhinec, Audierne, Pont-Croix, Beuzec, Pointe du Raz ... mais le Cap est riche et a sans doute les moyens de financer ces multiples structures ? ...
Et vous, une seule commune pour le Cap, ça vous dirait ?

vendredi 25 juillet 2014

jeudi 8 mai 2014

Subventions, chères subventions

« L’argent public n’a pas vocation à s’entasser sur les comptes des associations »

Ainsi s’est expliqué le maire d’Esquibien au vu de la situation financière d’une association du Cap.  Voir le Télégramme du 8 mai. On ne peut que se réjouir d’un peu de rigueur dans la distribution de l’argent public. Et on souhaiterait que les comptes des associations qui quémandent des subventions soient publics … et publiés !
On serait sûrement très surpris de voir nombre de demandes parfaitement injustifiées au regard des comptes de celles-ci.
Mais comment sont donc calculées ces subventions ? Qui décide de leur montant ? Au vu de quels éléments ? Quelles règles s’appliquent ?
Il faut bien constater, dès que l’on y regarde de près, qu’il s’agit d’une vaste foire où les camelots à la grande bouche savent emporter la mise. Plus sérieusement, des groupes constitués pratiquent un lobbying parfois très efficace. Mais quel rapport entre les subventions accordées et les besoins réels de la population concernée ? En fait, des réseaux bien organisés, connaissant bien tel ou tel élu, seront mieux servi qu’une association peu capable de trouver les bons appuis. C’est donc un système d’influence qui régit l’attribution de ces subventions.
Regardez donc de près, c’est généralement publié dans la presse, et faites le compte de toutes ces distributions. Sont-elles toujours justifiées ? Pourquoi des différences aussi énormes d’une association à l’autre, d’une commune à l’autre ?
De nouveaux élus viennent de prendre leurs fonctions. Il serait bon qu’ils harmonisent leurs pratiques dans ce domaine, avec le souci de la rigueur.
De très nombreux citoyens, ne participant à aucune de ces associations, et c’est bien leur droit, ne profitent aucunement des subsides largement distribués, mais sont tout de même bons pour contribuer …
Vous pourrez constater qu’un très grand nombre de ces associations agissent dans le domaine des loisirs, qu’elles n’ont aucun caractère d’urgence sociale ou sanitaire, et on se demande pourquoi le contribuable qui ne profite de rien aurait à subventionner les loisirs  de ceux qui la plupart du temps ont largement les moyens de se les offrir.

En avant pour la publication des comptes ! Cessons de jeter l’argent par les fenêtres ! En ces temps de crise, un peu de sérieux devrait être de mise !

lundi 5 mai 2014

Indemités des élus locaux

Sous le titre "Élus. Les indemnités baissent ... parfois", le Télégramme a publié le 2 mai un article relatant le choix de nombreux élus de baisser leurs émoluments. Ce n'est pas le cas partout et certains s'autorisent à s'accorder le maximum légal. Comme dit le proverbe "on n'est jamais si bien servi que par soi-même".
Qui s'est serré l'écharpe dans notre cher Cap-Sizun ? On pourrait espérer que tous les élus aient fait ce choix dans un canton particulièrement sinistré en matière d'emploi et où nombre de familles souffrent de la crise.
C'est apparemment le cas à Plouhinec où l'indemnité du maire passe de 2000 à 1406 euros, les indemités des adjoints baissant également (voir le télégramme du 2 mai). Bravo pour ce bel esprit civique qui honore les nouveaux élus et montre que ceux-ci ont bien conscience des difficultés des capistes.
Il appartient à chacun d'entre vous de vous intéresser aux rémunérations que se sont attribués vos nouveaux élus. Le souci de transparence devrait faire de ceci une chose publique. Vous pourrez ainsi constater leur souci de ne pas trop charger la barque fiscale en ces temps difficiles, et leur souci de servir leurs administrés plus qu'eux-mêmes.
Voir le document du cg29 : indemnités