Le bruit des vagues

Le Cap-Sizun est réputé pour la puissance de ses éléments naturels, le vent, le bruit des vagues, le relief magnifiquement sauvage de la côte.
Eh bien, n'ayons pas peur du bruit des vagues, il nous appartient, prenons donc la parole pour le porter haut et fort, les fiers capistes n'ont pas à courber l'échine sous les vents qui passent ... et qui fuient.

samedi 14 mai 2011

Parc marin, contribution au débat

L'eutrophisation, sur terre ou en mer, à part un grand mot savant, qu'est-ce que c'est ?
Un exemple : lentilles d'eau sur une mare à Kerhermen en Cleden-Cap-Sizun

S'il s'agit d'un phénomène naturel, il se trouve considérablement amplifié par les pratiques de l'agriculture chimico-industrielle et les apports inconsidérés en nutriments provenant en grande partie des élévages porcins et avicoles hors sol. Voir aussi pollution des nappes phréatiques et algues vertes en Bretagne
Lire l'article du Télégramme sur les 16 cygnes retrouvés morts sur le plan d'eau du Toul Dour ici
Eaux et rivières de Bretagne désigne comme premier coupable le préfet qui n'applique pas un règlement de 2009, concernant le strict équilibre de la fertilisation des cultures (trop d'apport en azote, phosphore et potasse).
La baie de Douarnenez (voir article du Télégramme ici) a subi des influences importantes, notamment un enrichissement de ses eaux conduisant à un phénomène d'eutrophisation. « On observe des efflorescences saisonnières d'algues vertes. Celles-ci, lorsqu'elles pourrissent, appauvrissent le milieu en oxygène. »

Eutrophisation : informez-vous ci-dessous :

Ceci pour dire que la qualité du parc marin ne saurait être satisfaisante sans la maîtrise des activités humaines sur le continent et sans l'engagement vers une agriculture respectueuse de l'environnement.
Sur terre ou sur mer, il est donc plus que temps de s'engager dans l'économie durable, si l'on ne veut pas que le parc marin soit une vitrine-alibi … Tu l'as dit, bibi …

La conférence sur le Parc naturel marin d'Iroise du 13 mai à Audierne n'apporte pas de réponse à ces problèmes, le parc marin n'ayant aucune compétence à réglementer, selon son président Pierre Maille. Un intervenant, plaisancier de Tréboul qui se trouve dans la zone actuelle du parc marin, a affirmé que le PNMI ne servait à rien. Au vu des sommes considérables que nécessite son fonctionnement, nul doute cependant qu'il assure un train de vie confortable à 20 ou 30 fonctionnaires. A part ça, il va vraiment falloir faire un gros effort pour convaincre … dommage, l'idée même d'un parc marin aux portes maritimes du Cap-Sizun était très séduisante ...

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